dimanche 24 octobre 2010

Il ne faut pas négliger l'odeur...

Je lisais dernièrement dans la revue Enfants Québec que peu d'enfants en 2010 ont la chance d'avoir l'appétit attisé par l'odeur d'un repas qui a cuit pendant quelques heures. Avec nos vies de fou d'aujourd'hui, c'est plutôt le repas préparé du commerce qui est le roi de nos soupers en famille. Plusieurs de ma génération ne savent même pas cuisiner.

Je suis un peu attristée par ce constat. Mes plus beaux souvenirs d'enfance résulte de l'odeur des biscuits de ma mère au retour de l'école, des croissants cuits au réveil chez ma grand-mère maternelle ou de la soupe et du roast-beef le dimanche chez ma grand-mère paternelle.

Voilà donc une nouvelle bonne raison de faire de la cuisine maison. Je sais que le temps nous manque souvent, mais pour les souvenirs de nos enfants, ça vaut la peine de s'y attarder.

2 commentaires:

  1. Lundi, j'ai fait des muffins et un potage aux poireaux en pensant à ton billet.

    L'odeur s'est propagée dans toute la maison. Résultat? Mon chum pensait plus à SA mère qu'à celle de ses enfants qui s'était désâmée pour la plus grand plaisir de ses papilles! Argh! Les belles-mères!

    Espérons que dans vingt ans, j'aurai moi aussi, une hypothétique bru qui se fera répondre par un de mes fils: Ma mère cuisinait tout le temps des bons plats quand j'étais petit. C'était tellement bon dans ce temps-là!

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  2. C'est vrai que mon chum fait aussi souvent allusion à sa mère... J'espère aussi que l'investissement que je mets dans le nez et les papilles de mes enfants me rapporteront la même reconnaissance en beaux souvenirs...

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