"À LA BOUFFE, MAMAN! Huit enfants sur dix voudraient cuisiner davantage avec leur parents."
Marie Allard, page A2 et A3, Jeudi 31 mars 2011
Un article saisissant qui explique que " 80% des enfants aimeraient cuisiner davantage avec leur parents" tandis que seulement 18% des enfants disent aider à la préparation des repas aux quotidiens". La tâche la plus souvent réservée à notre progéniture : la vaisselle, dans 70% des cas.
Les raisons énumérés par Marie Allard, tirée de l'étude Tout le monde à table chapeautée par des nutritionnistes de l'Université de Montréal, semblent toutes aussi bonnes les unes que les autres ; la conciliation travail famille, le manque de temps, d'énergie et le manque d'intérêt culinaire des parents. Les solutions citées sont aussi intéressantes. Le retour des cours d'économie familiale me touche particulièrement (voir article Ces arts oubliés ).
Cette citation de Mme Jobin ajoutée par la journaliste constitue à mon avis le constat le plus sombre (bien que peu surprenant) : " Il y a une perte évidente de transmission des habiletés culinaires, qui pourraient être inquiétante pour les générations futures. Les parents d'aujourd'hui ont certainement acquis un peu d'habileté culinaire en voyant cuisiner leurs parents."
S'en suit en page A3 un article de la chroniqueuse Marie-Claude Lortie qui dit : ''Laissons faire les marmitons". Arrêtons de se soucier des risques de blessures potentiels en cuisine. Laissons les préparer des repas complets, choisir des recettes, rater des recettes et démontrons du plaisir à les manger. Profitons de ce temps gagner pour passer du temps avec eux, leur enseigner certaines technique, leur inculquer le plaisir de cuisiner.
Le bonheur de cuisiner s'apprend d'ailleurs tôt. Installer un enfant qui ne se tient pas assis dans un Boumbo sur le comptoir pendant la préparation du repas au lieu de l'entendre chigner. Assoir des enfants un peu plus vieux sur le comptoir et leur demander d'ajouter les ingrédients coupés dans un bol, de démarrer le mélanger, de mélanger les ingrédients à la cuiller de bois sont tous de moyens de susciter l'intérêt de nos petits à une cuisine plus complexe en vieillissant et de peut-être les faire participer hebdomadairement à cette tâche quotidienne à long terme.
Mission hebdomadaire : planifier la préparation d'un repas avec les enfants s'ils sont trop petits, ou par les enfants s'ils ont atteint l'âge et l'intérêt nécessaire cette fin de semaine. Laissez-leurs choisir la recette et n'offrez leur du soutien que s'ils en demandent.
Bon appétit!
Marie Allard, page A2 et A3, Jeudi 31 mars 2011
Un article saisissant qui explique que " 80% des enfants aimeraient cuisiner davantage avec leur parents" tandis que seulement 18% des enfants disent aider à la préparation des repas aux quotidiens". La tâche la plus souvent réservée à notre progéniture : la vaisselle, dans 70% des cas.
Les raisons énumérés par Marie Allard, tirée de l'étude Tout le monde à table chapeautée par des nutritionnistes de l'Université de Montréal, semblent toutes aussi bonnes les unes que les autres ; la conciliation travail famille, le manque de temps, d'énergie et le manque d'intérêt culinaire des parents. Les solutions citées sont aussi intéressantes. Le retour des cours d'économie familiale me touche particulièrement (voir article Ces arts oubliés ).
Cette citation de Mme Jobin ajoutée par la journaliste constitue à mon avis le constat le plus sombre (bien que peu surprenant) : " Il y a une perte évidente de transmission des habiletés culinaires, qui pourraient être inquiétante pour les générations futures. Les parents d'aujourd'hui ont certainement acquis un peu d'habileté culinaire en voyant cuisiner leurs parents."
S'en suit en page A3 un article de la chroniqueuse Marie-Claude Lortie qui dit : ''Laissons faire les marmitons". Arrêtons de se soucier des risques de blessures potentiels en cuisine. Laissons les préparer des repas complets, choisir des recettes, rater des recettes et démontrons du plaisir à les manger. Profitons de ce temps gagner pour passer du temps avec eux, leur enseigner certaines technique, leur inculquer le plaisir de cuisiner.
Le bonheur de cuisiner s'apprend d'ailleurs tôt. Installer un enfant qui ne se tient pas assis dans un Boumbo sur le comptoir pendant la préparation du repas au lieu de l'entendre chigner. Assoir des enfants un peu plus vieux sur le comptoir et leur demander d'ajouter les ingrédients coupés dans un bol, de démarrer le mélanger, de mélanger les ingrédients à la cuiller de bois sont tous de moyens de susciter l'intérêt de nos petits à une cuisine plus complexe en vieillissant et de peut-être les faire participer hebdomadairement à cette tâche quotidienne à long terme.
Mission hebdomadaire : planifier la préparation d'un repas avec les enfants s'ils sont trop petits, ou par les enfants s'ils ont atteint l'âge et l'intérêt nécessaire cette fin de semaine. Laissez-leurs choisir la recette et n'offrez leur du soutien que s'ils en demandent.
Bon appétit!
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